Ce sujet je l'ai trouvé dans un des tomes encyclopédique de Geo, je l'ai remixé et j'espère q'il vous apportera certaines réponses à des questions poser et que vous prendrez autant de plaisir à le lire que j'ai eu à le faire.

il est en deux parties
DeDe


LA CARPE DANS TOUS SES ETATS

Carassin (ou carpe à la lune)
Carassius carassius
Description. Corps haut et trapu comprimé latéralement. Pas de barbillons. Ecailles grandes, au nombre de 31 à 55 le long de la ligne latérale. La nageoire dorsale, haute et convexe, comporte 17 à 25 rayons, dont le premier est mou, souple et légèrement dentelé. La nageoire anale compte 8 à 11 rayons ; la caudale est légèrement fourchue. Dents pharyngiennes sur une seule rangée 4-4. Le premier arc branchial possède 23 à 33 branchiospines. Dos brunâtre à reflets verts ; flancs plus clairs, d’un brun jaunâtre ; ventre jaunâtre à blanc sale. Une tache sombre apparaît à la base de la queue. Longueur : 25 cm environ, maximum 50 cm.
Répartition. Surtout dans les étangs et les lacs peu profonds à la végétation abondante, de l’Angleterre à la Russie orientale. L’espèce a été introduite dans de nombreuses régions en (Espagne par exemple).
Mode de vie. Peut supporter un taux de pollution élevé et le manque d’oxygène. Il s’enfouit dans le sol pour hiverner. Même lorsque son plan d’eau commence à s’assécher, il se terre dans la vase. Le frai se situe en mai-juin. Les poissons prêts pour la reproduction se rassemblent aux endroits peu profonds et à la végétation abondante. Les œufs (150 000 à 300 000 par femelle et de 1 à 1,5 mm) adhèrent aux plantes. Le développement embryonnaire dure trois à sept jours. La maturité sexuelle intervient lorsque les sujets ont atteint 8 à 15 cm (vers l’âge de trois quatre ans).
Nutrition. Plantes aquatiques et petits animaux benthiques.
Généralité. Le carassin peut supporter des conditions de vie extrêmes, mais des populations naines se forment alors.
J’en ai pris un dans une rivière de Dordogne qui faisait plus de 3kgs.

Carassin doré (ou carpe prussienne ou poisson rouge)
Carassius auratus gibelio
Description. Corps allongée, comprimé latéralement. Pas de barbillons. De 28 à 32 écailles le long de la ligne latérale. La nageoire dorsale, haute et concave, comporte 17 à 25 rayons, la nageoire anale compte 8 à 11 rayons. La caudale fourchue. Dents pharyngiennes sur une seule rangée 4-4. Le premier arc branchial possède 35 à 48 branchiospines. Dos brun clair, flancs et ventre jaunâtres à reflets argentés. Longueur : 15cm environ à 35cm, maximum 45cm.
Répartition. Eaux stagnantes et lentes à la végétation dense et fond meuble, de l’Asie de l’est (bassin de l’Amour) à la Sibérie. Aujourd’hui ce poisson est largement répandu en Europe du fait d’introduction.
Mode de vie. On trouve souvent cette sous-espèce en compagnie du carassin, auquel elle ressemble non seulement par l’aspect, mais aussi par le mode alimentaire et une grande résistance à la pollution. Elle grandit plus vite que ce dernier, ce qui fait qu’elle est très prisée dans les étangs ornementaux, surtout en Europe de l’Est. Il fraie en mai-juin et les œufs (160 000 à 380 000 par femelle) sont pondus au milieu des plantes aquatiques, en eau peu profonde. Le développement embryonnaire dure cinq à sept jours. La maturité sexuelle intervient à la fin de la troisième ou quatrième année.
Nutrition. Plantes aquatiques et petits animaux benthiques.

Carpe
Cyprinus carpio
Description. La forme nominale de la carpe (carpe écailleuse) possède un corps allongé, légèrement comprimé latéralement. La bouche est terminale et protractile (qui s’étire à l’avant), avec quatre barbillons (deux longs, deux courts) sur la lèvre supérieure. Dents pharyngiennes sur 3 rangées. Ecailles grandes, au nombre de 33 à 40 le long de la ligne latérale. Chez les formes d’élevage, qui présentent soit un corps allongé, soit un corps haut, on distingue :
1. les carpes écailleuses ou communes (à écaillures complètes)
2. les carpes miroir (à écailles d’aspect métallique réparties de manière irrégulière)

3. les carpes à rang tate aux pomme ou linéaire (représentant une rangé de grosses écailles uniformes le long de la ligne latérale)
4. les carpes cuire (dépourvues d’écailles ou aux écailles rares).

La nageoire dorsale, à deux pointes, comporte 20 à 26 rayons, la nageoire anale compte 8 à 11 rayons, les pelviennes (abdominales) 9 à 11, les pectorales (devant) 16 à 17 et la caudale (queue), à deux pointes très marquées, en compte 19. La coloration est variable : en général, le dos est marron vert à vert noirâtre, les flancs sont brun argenté et le ventre blanc. Nageoires gris-vert teintées de marron, parfois de rouge. Longueur : de 25 à 75 cm, au maximum 1 m. la carpe peut vivre quarante ans.
Répartition. A l’origine, la carpe se rencontrait uniquement dans la région de la mer Noire, de la mer d’Azov et de la Caspienne. Ce poisson préfère des eaux chaudes, stagnantes et lentes, à fond sableux ou vaseux et à la végétation abondante. Dans son aire de répartition d’origine, la carpe forme trois sous-espèces (je vous fais grâce des noms scientifiques) provenant :
1. du bassin de la mer Noire – d’Azov et Caspienne
2. bassin de l’Amour, Chine du Nord
2. Chine du Sud, Vietnam
A partir du 13^ème siècle, la carpe s’est largement répandue dans les étangs d’agrément presque partout en Europe ; aujourd’hui, on la rencontre dans le monde entier.
Mode de vie. Le jour, la carpe se tient en général tapie dans les profondeurs ; elle ne s’active qu’à la nuit tombée. Elle fraie de mai à juillet, selon la température de l’eau. La tête et les nageoires pectorales des mâles se parent alors de discrets tubercules. Près des rives calmes, peu profondes et riches en végétations – également dans les prairies inondables -, l’espèce fraie à une température de 18 à 20°. C’est pourquoi les carpes sauvages ont du mal à se reproduire dans les régions froides et sous nos latitudes. La ponte s’effectue par fractions, à intervalles d’une semaine (200 000 à 300 000 œufs pour chaque kilo de la femelle). Les œufs sont clairs. Une fois libérés dans l’eau, ils gonflent de moitié, puis se collent aux plantes. Trois à cinq jours plus tard, les larves éclosent ; elles portent sur la tête un organe adhésif à l’aide duquel elles se suspendent, immobiles, à des plantes aquatiques ou à des plantes terrestres immergées, pour une période de repos de un à trois jours. Les jeunes carpes doivent ensuite atteindre la surface de l’eau pour remplir d’air leur vessie natatoire. Alors seulement elles sont capables de nager. Dans les étangs, à l’âge de trois ans, les formes d’élevage pèsent de 1 à 2 kg pour une longueur de 25 à 35cm. Les carpes sauvages peuvent également atteindre ces proportions, mais elles grandissent en général moins vite.
Nutrition. Les jeunes carpes se nourrissent de zooplancton (rotifères, petits crustacés) et de phytoplancton. Lorsqu’elles atteignent 1,8cm, elles commencent à consommer de petits animaux benthiques. Les adultes complètent leur alimentation par des végétaux. Les carpes ne se nourrissent qu’à une température de l’eau supérieure à 8°, et les quantités ingurgitées sont à leur maximum à plus de 20°.

Carpe herbivore ou Amour blanc
Ctenopharyngodon idella
Description. Corps allongé ressemblant à celui du chevesne, au museau pointu renfoncé entre les fosses nasales. Bouche légèrement infère, sans barbillons. Face ventrale arrondie. Ecailles grandes, au nombre de 42 à 45 le long de la ligne latérale ; cinq rangées d’écailles au-dessous de cette ligne, alors que le chevesne n’en possède que trois ou quatre ; la nageoire dorsale comporte 10 rayon ; la nageoire anale en compte onze, dont les trois premiers ne sont pas branchus. Dents pharyngiennes sur deux rangées, aux bords arrondis, comprimées latéralement et râpeuses. Dos vert foncé à noir vert ; flancs plus clairs, verdâtres. Ecailles bordées de sombre. Longueur maximum : 1,20 m environ.
Répartition. Fleuves et lacs calmes et profond des plaines chinoises (température optimale de l’eau : 22 à 26°. L’air de répartition d’origine est difficile à déterminer, car les premières introductions artificielles remontent au Xème siècle. L’espèce, présente en Allemagne l’ouest depuis 1965, est aujourd’hui répandue dans toute l’Europe.
Mode de vie. La carpe herbivore préfère les eaux chaudes, mais supporte des températures plus basses. Dans Yangzi Jiang, la maturité sexuelle intervient dès la quatrième ou cinquième année (dans les eaux plus froides, vers la sixième ou la huitième année seulement). Les femelles pondent sur le gravier dans des eaux fortement battues par les courants. Le développement embryonnaire dure deux jours environ (pour une température de 27 à 29°) Nutrition. Les alevins se nourrissent d’abord de petits animaux ; à partir de 6 à 10 cm, ils passent à une nourriture végétale, leur intestin s’allongeant alors pour atteindre jusqu’à deux fois et demie la longueur du corps.

Carpe argentée
Hypophthalmichthys molitrix
Description. Corps allongé, un peu haut, comprimé latéralement et à tête pointue. Bouche supérieure, sans barbillons, presque verticale. Yeux petits, situés au-dessous de la ligne médiane du corps. La face ventrale forme une carène arquée s’étendant de l’ouverture branchiale à la naissance de la nageoire anale. Ecailles petites, au nombre de 110 à 124 le long de la ligne latérale. La nageoire dorsale comporte 11 à 15 rayons ; la nageoire anale en compte 14 à 17, dont les deux ou trois premiers sont légèrement ossifiés. Dents pharyngiennes sur une seule rangée. Dos foncé ; chez les jeunes (jusqu’au troisième été), les flancs et le ventre sont argentés, puis ils deviennent gris plomb. Longueur maximum : 1 m.
Répartition. A l’origine, fleuves et lacs chauds et profond de Chine et du bassin de l’Amour ; la carpe argentée a été introduite à Taïwan et en Thaïlande et aujourd’hui, grâce à des mesures de peuplement artificiel, elle est très répandue en Europe orientale et centrale..
Mode de vie. Dans leur pays d’origine, les carpes argentées quittent en été les cours d’eau pour s’installer jusqu’à l’automne dans les plans d’eau résultant des inondations saisonnières. Le frai a lieu l’été (à 23 ou 24°) ; les œufs (jusqu’à 500 000 par femelle) flottent au gré du courant. Une fois épuisé le contenu de leur sac vitellin, les alevins gagnent les endroits paisibles des cours d’eau, où ils se nourrissent d’abord de zooplancton. La maturité sexuelle se situe vers trois ou quatre ans dans le Yangzi Jiang, vers cinq ou six ans en Hongrie.
Nutrition. Lorsqu’ils ont atteint 5 à 10 cm de long, les alevins se nourrissent de phytoplancton, leur intestin s’allongeant à cet effet jusqu’à atteindre six ou sept fois la longueur du corps.

Reproduction de la carpe sauvage

légende de gauche à droite

• les carpes sauvages atteignent la maturité sexuelle au plus tôt à trois ans. Aux printemps, elles quittent leur habitat habituel, la rivière, pour s’apparier sur des prés inondés, des bras mort de peu de profondeur, des biefs de moulin pourvu d’une végétation aquatique dense. Le contact entre un mâle et une femelle déclenche trois quatre pontes.
  
• la carpe femelle expulse jusqu’à 300 000 œufs, qui sont collants et restent accrochés aux plantes
  
• à des températures de 17 à 19°, les œufs se développent en deux à huit jours.
  
• les jeunes carpes, longues d’environ 1,8 cm au bout de vingt jours, restent quelques semaines dans les différentes zones. Elles se nourrissent alors de petits animaux de fond, tels que vers, larves de moucherons, de mollusques, ainsi que de matières végétales.
  
• quand le niveau de l’eau baisse, les jeunes poissons gagnent le lit de la rivière. Lorsque la carpe à atteint l‘âge de trois ans, elle cherche pour la première fois ses lieux de reproduction. Le cycle de développement de la carpe sauvage reprend alors au début.
  

Merci pour cet article fort interessant

Il nous avait prévenu, ça va être du lourd

Bravo Dédé, article fort intéressant...

bravo pour ce ptit article sa ne fait pas de mal de relire de temps en temps les origines de nos chère dames carpes ....

j'ai fusionner les deux sujets