hello!
pour ceux qui n'achètent pas de mag!
et si cela peut vous servir!
Re: le haricots rouges par
blakbas68 le Mer 12 Nov - 11:53
je les utilise souvent en hiver, sur des peche au spot
VOICI l'article dont je vous parlais....si cela peut vous servir.
LES HARICOTS
ROUGES.Inutile de rappeler
l’efficacité des graines en termes d’attraction sur nos amies les carpes. Elles
sont nombreuses à être employées par les carpistes et force est de constater
qu’elles supplantent souvent largement
les appâts plus sophistiqués et plus onéreux que sont les bouillettes, pellets et autres.
Cependant, au même titre que
ces derniers, certaines graines peuvent souffrir de l’éducation des carpes et
être ignorées. Miser sur une graine peu ou pas utilisée peut redonner un coup
de fouet à vos résultats.
Il en est une, le haricot
rouge, qui jouit de caractéristiques intéressantes, qu’il est justement bon de
décortiquer, pour pleinement en profiter.
Valeur nutritionnelle. Le haricot contient 19% de protides, 60% de
glucides, 1,5% de lipides. Il est riche en vitamines B1, B2, PP.
Source importante de sels
minéraux comme le calcium, le magnésium et surtout de phosphore, c’est un
aliment propre à booster tout métabolisme. Cette graine éclate les scores avec
sa teneur en leucine et lysine, des acides aminés essentiels, qui viennent
bénéfiquement compléter un régime alimentaire pauvre. (Comme une alimentation
exclusive au maiis par exemple).
A priori, un appât fait pour
dame carpe…mais attention !
Les haricots contiennent des
glucides très complexes (sucres lents), qui rendent leur digestion difficile.
Préparation.Consommée crue, cette graine
et son péricarpe génère des troubles qui se traduisent par une destruction de
la muqueuse intestinale. Cela est dû à une protéine appelée phasine qui agglutine
fortement les globules rouges. Une cuisson inactive totalement cette dernière !
Je vous conseil un trempage de
24 heures dans une eau, aromatisée selon votre goût, sucrée, salée ou épicée.
Personnellement j’aime bien
associer le sucre et la poudre d’ail.
Une cuisson d’une heure dans
l’eau de trempage est un minimum pour ce qui sera destiné à l’amorçage. En
cours de cuisson prélevez juste ce qu’il
faut de graines un peu moins cuites, pour des raisons futures de tenue sur vos
montages.
N’espérez pas conserver très
longtemps vos graines, elles se dégradent vite et je ne réponds plus de leur
attractivité après deux ou trois jours. Elles ont en effet une forte propension
à moisir. C’est d’ailleurs un paramètre à prendre en compte pour vos amorçages.
Des utilisations multiples.La palette d’utilisations du
haricot permet toutes les approches.
Pour réaliser un tapis
d’amorçage.Mélangé à d’autre graines et
surtout au chènevis il est redoutable.
Avec le chènevis qui a des
qualités purgatives considérables, un 50/50 est tout à fait possible. Par
contre associé à un mélange de plusieurs variétés, ne dépassez pas 20% pour
éviter un gavage trop rapide du poisson. La grosse granulométrie du haricot
contribuera à créer une confusion chez la carpe et le protègera des petits
nuisibles. Un amorçage massif exclusif au haricot ne m’a offert que des échecs.
En purée. Egoutté et ecrasé en purée il
vous permettra de réaliser des sticks solubles qui après explosion dresseront
une assiette alléchante sous un nuage de particules très volatiles.
Ajoutée à part égale avec du
tourteaux de mais cuit, vous pourrez réaliser des boules très compactes si vous
affectionnez la pêche au method ou si vous voulez propulser ces dernières à la
canne.
Seul, au spot.Une petite poignée de
haricots légèrement étalés associés à un grain équilibré m’offre de jolis
poissons sur des étangs peu profonds, notamment dans des eaux froides en hiver
et de nuit.
En petite rivière, avec un
rappel à la fronde, sur des cheptels relativement conséquents de petites
carpes, je me suis fabriqué de jolis souvenirs en termes de rendements.
En A.L.T.Le haricot rouge n’a pas
l’instantanéité dont peuvent bénéficier d’autres esches, mais comme souvent, et
ça, c’est un constat personnel, plus un appât est complexe et riche dans sa
composition, plus il tendance à démarré tard. Mais ses qualités nutritives ne
peuvent pas laisser indifférents les poissons sur le long terme.
Sucres lents et protéines
seront vite reconnus et recherchés. Je n’ai réalisé des amorçages sur le long
terme que sur des petits étangs d’un demi hectare au plus. L’accoutumance était
réelle, puisque le haricot prenait des carpes en single bait régulièrement sur
des pêches rapides de quelques heures. Objectif atteint !
Le maiis doux était même
dépassé, car utilisé à outrance sur ces plans d’eau.
Présentations et montages.La tenue de cette graine
n’est pas exceptionnelle, il faut être clair ! Sa sélectivité par rapport
aux nuisibles non plus. Mais vous ne serez pas plus ennuyé que cela si vous
eschez des haricots légèrement moins cuits.
Pour la longue distance, un
coup de bombe réfrigérante anti crampe avant le lancer, assurera la tenue à
l’hameçon.
Si la dépose des montages est
possible, utilisez les mêmes graines que celles amorcées, les résultats seront
toujours meilleurs. Dans le cas présent, un cheveu long sur un montage combiné
aura ma préférence. J’évite les chapelets de grains qui rendent la présentation
moins naturelle.
Je fais une exception lorsque je veux
équilibrer mes appâts. J’emploie plutôt un D.rig avec élastique. J’associe à ma
graine cuite un grain sec flottant que
je repère en mettant mes graines à
tremper.
Pour ne pas réduire en
bouillie mon esche par la tension de l’élastique ou l’impacte du lancer, il est
important d’intercaler un tronçon de stop bouillettes entre l’anneau et le
haricot qui soit d’une longueur suffisante. Il en est de même pour le stop
arrière.
Le haricot n’est pas la
panacée en matière d’esche, mais il offre une alternative de plus sur des sites
ou la différence est la seule arme contre l’éducation du poisson.
Pour la petite histoire,
sachez qu’au Japon on affectionne un plat bien particulier où l’on associe la
chair de la carpe avec une confiture de haricots rouges, justement…