Parmi les moeurs de nos amies carpes, quelles sont leur mode de société, existe-t-il une hiérarchie suivant le gabarit, la force,...?
Une dominance d'un individu sur un groupe ?
Quels sont les liens si ils existent entre les individus ?
La parité mal, femelle existe-t-elle ?

Alors la il nous faut en expert !!!

j'aurais pu vous parler du goujon, mais la carpe......je n'en sais rien!

y a beaucoup à dire.........plus tard.

franchement aucune idée de mon côté

Pareil pour moi, sangliers, cerfs, chevreuils, je connais : c'est le matriarcat, sauf chez le cerf pendant le brâme.

Quant aux carpes...

Jean

J'ai fais des recherches sur le net et voilà ce que j'ai trouvé:

Comme la plupart des cyprinidés la carpe vit en groupes d'autant moins nombreux que les sujets qui composent ce groupe sont âgés. Les individus (males et femelles)qui forment ce groupe sont généralement de même souche et issus d'un même frai. Ces groupes se déplacent et suivent des parcours et des horaires bien précis, trahis dans leurs cheminements par leurs sauts ainsi que par les chapelets de bulles en surface qui jalonnent leur trajet d'alimentation.
Les sujets plus âgés sont souvent solitaires ou alors évoluent en groupe restreint, composé de quelques individus seulement, préférant la quiétude et acceptant très mal la concurrence alimentaire des poissons plus jeunes.
De nature méfiante la carpe peut devenir solitaire en vieillissant, d'ailleurs les très grosses carpes sont souvent des individus solitaires.
Généralement les plus petites carpes d'un plan d'eau sont les premières à venir se gaver des amorçages des pêcheurs. Cela s'explique bien sûr par le manque d'expérience de ces jeunes carpes. Les carpes plus âgées attendent sagement à proximité de voir s'il y a danger. C'est pourquoi, il est toujours intéressant de présenter un montage en périphérie d'un poste amorcé. Il permet bien souvent de prendre du poisson un peu plus gros que ceux capturés directement sur le coup. En cas d'absence de signes visibles de danger ces poissons de taille supérieure vont alors entrer sur le coup chassant les sujets les plus petits. Ensuite ce sont les grosses carpes qui vont se diriger sur le poste et les carpes de taille moyenne vont leur céder le passage, restant toutefois sur le poste pour continuer de s'alimenter.
Durant la saison hivernale, on peut constater à l'inverse, que ce sont presque toujours les plus gros sujets d'un plan d'eau qui se font prendre par les carpistes. Cela peut assez facilement s'expliquer par le fait que les individus de petite taille ont pu accumuler suffisamment de réserves énergétiques pour lutter contre le froid alors que ceux de taille plus importante ont proportionnellement des besoins énergétiques plus grands pour faire face au manque de nourriture naturelle. Les appâts riches en protéines végétales que nous leur proposons leur fournit une énergie appréciable, sans qu'elles aient à se dépenser à rechercher durant les courtes phases d'alimentations qui continuent à jalonner leur vie quotidienne un apport nutritionnel suffisant pour leur survie.


Vous en pensez quoi?

Je suis assez dacord avec ce que tu nous a écris dans ce petit texte.
Après il y a des variantes de comportement , on parle plus courament de poissons pilote , de sujet résidentiel ou de grande voyageuse , de poissons goulue , de carpe quasi inacessible de part leurs fixations sur tels ou tels nouriture naturelle .
Ce sont toutes des carpes différente . Je dirais presque de "caractères" différent des autres , mais peut on dire d'un poisson qu'il a un caractère, je sais pas! Ce qui est sûr , c'est qu'un caractère se forge.
D'autre part , il y a des poissons qui adoptent une certaine évolution face à la surpêche , ceux dont on leur admet une sorte d'intelligence ou de capacité à enregistrer les mauvaises expérences ou que l'on dit qu'ils sont éduqués ou méfiante. Je pense au différentes situations où elles sont confrontés à divers type de montages ou type d'appats, amorcages etc..
Les moeurs de notre poissons favori "je pense" sont scindés en deux groupes , ceux que je qualifie de "naturel" (comme tu décrit dans le texte plus haut) et ceux "d'évolution" , face à une certaine pression de pêche.C'est ce qui fait toute la différence de notre approche sur les lieux où l'on projette une pêche.
Pour les moeurs "naturel" il faut aussi tenir compte du type d'eau car la carpe n'a pas le même comportement en rivière , en lac , en étang etc...Pour les moeurs "d'évolution", il y aurait donc différent degrés d'éducation , pour prendre deux exemples; l'un étant les carpes savantes d'angleterre et même mes carpes dans mon bassin que je peut carresser en leur donnant à manger dans ma propre main et qui rien qu'en entendant mes pas par vibration nages comme des folles vers moi pour recevoir leur repas.
C'est vaste et compliqué , c'est ce que nous aimons tous ,dans la pêche de ce poisson, ......enfin je crois.
( c'est mon avis en tout cas!)

pour moi c'est evident......une carpe a un caractère, et également une intelligence, dans la mesure où elle est capable d'associations mentales face aux situations auquelles elle est confrontée.

ce caractère, ou instinct, est evolutif, se forge avec le cumul des années et des expériences positives ou négatives.

par ailleurs , et c'est un plus , que nous autres etres humains avons perdu. la carpe a une maitrise de son horloge biologique et temporelle.

je ne crois pas qu'il y ai une hierarchie évidente.
mais certains caractère de carpes leur attribue des comportements qui leur sont propres et qui sont parfois en opposition totale avec un autre individu.

mais je pense que c'est du chacun pour soi , sans interdépendance sociales.......et que chaque écosystème aquatique voit ses propres règles, et des comportements de poissons différents.

ton texte Yann, décrit un sréréotype qui n'a plus de valeur aujourd'hui.........vu les choses que nous pecheurs pouvons constater au bord de l'eau.